Nous voilà au bord de la frontière Sino-Laotienne, dans
un petit village tout neuf "Mon Han", dernier jour en Chine.
Demain, à nous le Laos et la liberté d'errer comme bon nous
semble, la où on veut, sans programme et sans impératif.
On gardera un souvenir mitigé de ces quelques semaines chinoises,
plus lié aux impératifs de notre feuille de route et à
ce sentiment de ne pouvoir faire ce que l'on veut qu'au pays lui-même.
Car oui, c'est superbe, on a parcouru un peu plus de 3500 kilomètres
(25000 depuis le départ de Toulouse !!) et la diversité
des paysages, la richesse de cette culture, la singularité de ses
habitants, de leurs habitudes, de leur manière de s'exprimer, oralement
et corporellement, l'immensité de leurs villes, les chantiers d'immeubles,
de routes, de ponts, de voies ferrées omniprésents, les
contrastes si marqués entre campagnes et zones urbaines, tout cela
a tout de même rassasié notre curiosité et nous a
émerveillés, surpris a plus d'une reprise.
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L'est pas beau le soleil sur ce doux
visage ?
long sur la nuque le poil...
Aux différents péages routiers, on a des flèches vertes et des croix rouges, comme chez nous, eh bien lorsqu'une file est un peu trop longue à une flèche verte, les chinois ne voient pas d'inconvénients à enquiller une file vierge à croix rouge et klaxonner comme des bourrins jusqu'a ce que ça s'ouvre...vous essaierez ça sur une autoroute française... je vous paye la bouteille si ça marche.
Dernier truc "connu", la fâcheuse habitude de cracher partout et bruyamment...au mieux, dans nos contrées, on fait ça dans notre salle de bain, discrètement, et sans trop appuyer sur le raclement de gorge, ici on dirait que c'est un concours, le plus fort, le plus glaireux, le plus "raclé" possible et le plus près de ses pieds. Bon, on s'y fait quand il s'agit de bonhomme, et encore... mais alors quand il s'agit d'élégantes jeunes femmes, franchement, ça vous met un coup et on s'y fait pas.
Rue de Dali sous le soleil
