Enfin, la Chine
23 octobre 2008

Une semaine de Chine déjà...
et sans surprise, c'est en effet plein de chinois !! Partout.

Poste frontière chinois :
on est du bon côté !! Victoire et dédicace à mon Zincou...Aller l'OM.


Vous y comprenez quelque chose vous ?
Je cherche un coiffeur...

Bon et la Chine alors ? Ben première surprise, le passage de frontière : les doigts dans le pif ! Et même, l'une des plus facile depuis notre premier passage en Russie... Bon faut dire que ça a été énormément facilité par notre guide (une jeune chinoise de 23 ans, très efficace, débrouillarde, prénommée "Ting-ting"). On pense (on n’y était pas, on ne sait pas vraiment) que le principe a été de filer un gros bifton à l'un des officiers de la Douane, et ce dernier nous a amené de guichet en guichet, en doublant tout le monde, en n'ayant aucun effort à faire pour quoique ce soit, tout juste si il nous tenait pas la main pour remplir les déclarations de douanes et autres papiers. On avait passé une bonne partie de la journée précédente à ranger les camions, à planquer ce qu'on nous avait conseillé (téléphone satellite entre autre), à finir toutes nos réserves de nourriture "fraîche", bref à faire en sorte que tout se passe nickel, et au final la "fouille" a duré 3min en tout et pour tout.

La Grande Muraille avec tous ses Chinois dessus...
No comment !

Il n'y a eu aucune question vis-à-vis d'Athos, le gars a à peine survolé ses papiers sanitaires (alors qu'ailleurs il fallait souvent un tampon des services vétos, et voir le médecin, et parfois filer un p'tit bifton), et on est passé si vite que vraiment on s'est dit qu'il devait y avoir autre chose, limite qu'un autre passage en Douane nous attendait plus loin. Mais non. Ce qui nous angoissait plus ou moins depuis des semaines s'est déroulé comme si on allait simplement faire un tiercé.

Un quartier de Pekin by night

 


Les toits du temple de Datong

Alors par contre, y'a effectivement des points noirs (au bout d'une semaine maintenant, on est en mesure d'en parler), tout d'abord notre "feuille de route" : on savait qu'on serait plutôt "encadrés", mais vraiment pas à ce point, exemple le deuxième jour en voulant simplement sortir de l'autoroute pour aller manger dans un petit coin de verdure, notre chère Ting-ting (par ailleurs très gentille et conciliante) s'est montrée toute angoissée au simple doigt que je pointais vers un bosquet à environ 2km et a tout fait pour qu'on s'arrête en fait à environ 200 mètres du péage.
Sculpture de Bouddhas dans les grottes de Yungang, près de Datong. Site superbe avec une multitude de Bouddhas taillés dans la pierre, certains font 18 m de haut, repartis dans une vingtaine de cavités rocheuses.

Le bouddha assis
Elle dispose d'une sorte d'itinéraire où sont mentionnées chacune des villes que nous sommes autorisés à traverser. Pour peu qu'on se trouve sur une route qui ne se situe pas en ligne directe entre 2 de ces villes, elle nous a fait comprendre que ce serait "big trouble". De la même manière, certaines villes nous sont interdites avec les véhicules (Pékin entre autre, je vais y revenir). Nous qui étions habitués à s'arrêter un peu où on voulait, à enquiller telle ou telle route parce qu'elle semblait mener à un lac, une forêt, une rivière, ben là pour le coup on se sent comme des collégiens en classe verte encadres par M'sieur Huson le prof de sport...

Autophoto spéciale dédicace Zen

Celui-ci, l'un des mieux conservés, fait 16m de haut.
Le plus contraignant, c'est pour notre pauvre Athos, quand on est en ville comme aujourd'hui, c'est sur un parking d'hôtel étroit avec très peu de possibilités de sorties et de "lancer de cailloux". Bref on suit un programme précis, guère de place pour l'aventure.
Le WE dernier, j'ai dû me séparer du groupe (et de ma Julie, ça a été une longue tergiversation...!!) pour rester avec Athos dans un hôtel de Zhangjiakou, une ville non loin de Pékin, afin que les autres puissent quand même aller voir "la capitale" en bus, la grande muraille et y passer 3 nuits.

Le site des grottes de Yungang


Offrande et batons d'encens immenses !

D'après Julie, c'était vraiment trop plein de monde, la plupart des chinois ont été "interdits de Pékin" pendant la période des JO pour laisser suffisamment de place aux "étrangers", du coup, maintenant que c'est fini, ils se sont rués des 4 coins du pays pour se rendre à la capitale... autant dire que la "Cite interdite", la grande muraille et les petits quartiers sympathiques de Pékin, c'était un peu comme le métro parisien aux heures de pointe. Pendant ce temps, je faisais connaissance avec tout le personnel de service de l'hôtel-restaurant de Zhangjiaku, j'ai avalé 3 bouquins, et j'ai "briqué le ping-car" (spéciale dédicace à Pauline) à moi tout seul. « 3 jours avec mon chien », ça pourrait être le titre d'un bouquin.