Notre séjour au Cambodge (suite)
13 janvier 2009

résumé envoyé depuis la Thaïlande où nous venons d'arriver

Que la vie est dure pour Athos !

 

La plus belle, la plus épanouie...!

L'arrivée à Phnom Penh nous a surpris : c'est une ville immense, grouillante, à la circulation difficile et anarchique, rien à voir avec la paisible capitale du Laos, Vientiane, qui fait petit bourg de province en comparaison. On y trouve quantité de gamins des rues, livrés à eux-mêmes, dans un état de dénuement et de pauvreté qui soulève le cœur, ceux qu'on a pu rencontrer autour de "notre parking" cherchaient à s'amuser avec Athos et malgré l'appréhension qu'on peut avoir en s'imaginant devenir la cible de leurs rapines, ils se sont avérés tout à fait inoffensifs et aussi souriants que le reste de la population.

 

le petit groupe de gamins de la plage



On a passé un peu de temps avec d'autres gamins tout aussi démunis, plus tard à Sihanoukville, on a joué à prendre des photos avec eux, on leur a filé à manger et tout ce qu'on pouvait accumuler de cannettes et bouteilles plastiques dont ils remplissaient des sacs entiers en échange de quelques rielms (le seul "recyclage" qui prévaut dans cette partie du monde...). Plusieurs ONG, plus ou moins "honnêtes", ont vu le jour au Cambodge pour aider ces pauvres gosses, des gouttes d'eau dans un océan de détresse...

 


Version famille "avec casques" (nouvelle loi du 1er janvier 2009 au Cambodge)

Circulation de retour à la capitale...

On a vite quitté Phnom Penh, décidément trop surchauffée et grouillante pour rejoindre Sihanoukville à 250 bornes. C'est là qu'on a trouvé notre petit coin de paradis qu'on n’a plus réussi à quitter. En route, on a pu se rendre compte à quel point les Cambodgiens sont débrouillards et se contentent de peu (on aurait beaucoup à apprendre par chez nous...), le covoiturage est de mise, ou plutôt le "co-mobylettage" : des familles entières se déplacent sur une seule moto, à 4 voir 5, et c'est fou la quantité de trucs qu'ils arrivent à transporter sur des deux roues, on en a même vu transporter des cochons, pas des "cochonnets", des vrais gros cochons, ligotés (les pauvres bêtes) sur le porte bagages, d'autres des meubles, pas des tables de nuits, carrément des armoires, des matelas et des sommiers. Quand nos braves vendeurs du marché en Europe entassent leurs marchandises dans des Jumpers ou des fourgons Mercedes, les Khmers parviennent à en mettre autant sur leurs mobylettes...

 
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